« Le journaliste et l’industrie extractive », c’est le thème d’un atelier de formation regroupant 15 journalistes. Cette formation qui a démarré le lundi 26 novembre 2012 à la maison de la presse de Coléah s’étend sur dix jours.
Organisée par Osiwa Guinée et Revenue Watch Institute en partenariat avec l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia, cet atelier comprend deux volets dont la formation de dix jours plus une sortie sur le terrain et le deuxième volet qui débute du 5 Décembre prendra fin au mois de Mars et il sera consacré au suivi des différents reportages pendant cette période de trois mois. Ces journalistes, venus de différents organes de la presse privée guinéenne évoluent pour certains déjà dans ce secteur. Pour d’autres, profanes en la matière ont manifesté l’intérêt d’acquérir des connaissances et mieux se spécialiser dans l’avenir dans ce secteur.
Pour le Directeur Général de l’ISIC, Dr Bangaly Camara, la Guinée dispose des potentialités minières très importantes d’où le nom scandale géologique. Donc il est nécessaire que les journalistes soient outillés dans ce secteur pour pouvoir transmettre les messages à la population ne serait ce que dans la gestion et le circuit qu’emprunte ce minerai.
Quant à Emma Tarrant Tayou, représentante de Revenue Watch Institute, cette intervention avec les médias est un nouveau champ de travail pour son organisation. Elle a aussi énuméré quelques raisons qui justifieraient le choix porté sur les médias pour cette formation : « Le média non seulement donne les informations aux populations afin que le citoyen puisse se poser des questions. Le média se met aussi à la place du peuple et interroge les actualités et nourrit un débat qui va dans le sens de chercher le meilleur pour l’intérêt national… », explique t-elle.
Mathias Akounpé, coordinateur d’OSIWA, lui à son tour a précisé que son Ong a accepté d’appuyer cette formation pour deux raisons. La première, dit-il est le fait que le secteur minier est un secteur majeur pour la Guinée. La deuxième raison selon lui est qu’il ne saurait être question de réaliser la gouvernance dans ce secteur sans une contribution de qualité de la part des professionnels de médias.
Adama Hawa Diallo