Pour la seconde fois consécutive, le Tribunal de première instance de Dixinn en banlieue de Conakry a rejeté la plainte déposée par la PDG de SGI-Médias contre un journaliste pour » diffamations ». C’est David Yombouno, ancien Rédacteur en chef de la radio du groupe, Cheriefm qui était visé par cette plainte.
L’info est tombée ce mercredi 26 décembre dans les rédactions à travers des sms que s’envoient depuis le début de l’affaire les journalistes. David Yombouno et Aboubacar Diallo, dans un numéro des GG d’Espace fm, ont tenu des propos que la dame Chantal Colle considèrent diffamatoires à son sujet.
Me Gabriel Kamano, l’avocat de David Yombouno, s’est opposé à l’application du code de la procédure pénale dans cette affaire. « C’est la loi 002 sur la liberté de la presse qui doit régir cette procédure et non le code de procédure pénale », a indiqué l’avocat soutenu par le représentant du ministère public.
Dans la même lancée, Me Kamano dira que le délai de comparution accordé par la loi sur la presse n’est pas égal à celui du code de procédure pénale. « Dans le code de procédure pénale le delai de comparution est de cinq jours alors qu’il est de 20 jours dans la loi sur la liberté de la presse », affirmera-t-il.
Lors d’un point de presse la PDG d’Alo avait également attaqué le patron de la radio » Planète fm », Aboubacar Sylla et le syndicaliste Mamadou Mansaré.
Il y a un mois, la direction générale de Tatv-Cheriefm a mis sur pied 6 reports et renvoyé 20 autres JRI pour n’avoir pas déposé des rapports. Ce que conteste les jeunes. Le collectif de journalistes fait feu de tout bois au près de l’Inspection générale du Travail et des syndicalistes de la CNTG afin que justice soit dite dans ce contentieux.