La société VBG, née d’une joint-venture entre la brésilienne Vale et l’Israélienne BSGR, demanderait une » protection diplomatique » en faveur de leur entreprise en Guinée, en croire nos confrères de » La lettre du Continent ». Lisez…
Vale International et BSGR modifient la stratégie de leur joint-venture en Guinée. Fin décembre, cette dernière a répondu au comité interministériel de revue des conventions et titres miniers suite au courrier nº045, adressé le 30 octobre, accusant VBG de corruption. VBG a répondu au comité technique de revue dans le délai légal fixé par la notification des griefs.
Selon nos sources auprès de la direction de la joint-venture, celle-ci a également sollicité le Brésil et Israël en vue d’obtenir une protection diplomatique. Concernant les allégations de corruption, VBG a demandé au comité de revue des titres de s’adresser au parquet de Conakry, estimant que le comité n’était qu’un instrument de travail du ministère des mines – et non un tribunal.
Suite à la remise de l’étude de faisabilité sur Simandou et Zogota, VBG exige de la Guinée la délivrance des titres d’exploitation, ainsi quela signature d’une convention de concession minière en vertu de la convention de base sur Zogota paraphée en décembre 2009 par la junte alors au pouvoir en Guinée.
Toujours selon nos informations, si les titres d’exploitation demandés ne sont pas délivrés selon la procédure administrative normale, VBG se réserve le droit de saisir très prochainement le CIRDI (Centre international de règlement des différends liés à l’investissement).
La Lettre du Continent