La commission électorale nationale indépendante a lancé lundi 21 janvier, l’opération de renouvellement de ses démembrements à travers le pays. Elle est dirigée par 22 commissaires qui déjà déployés sur le terrain.
Cette opération a démarré par le paiement de deux mois d’arriérées d’indemnités des anciens membres des démembrements. Cette opération devra durer une dizaine de jours pour les zones les plus éloignées. Par cette opération, la commission électorale nationale indépendante entend mettre les bouchées doubles pour tenter de tenir l’organisation des élections législatives à la date du 12 mai qu’elle a proposée. Autrement dit, la CENI tente de courir pour respecter la date du 12 mai. Mais à l’allure où vont les choses, la CENI semble se dépêcher mais lentement vu la cadence de ses activités.
Mieux, l’aile dure de l’opposition réunie au sein du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l’alliance pour la démocratie et le progrès ne semblent pas adhérer à cette démarche de la CENI, à moins de faire du bluff. Pour elle, jusqu’à preuve contraire, c’est le président de l’institution électorale qui a fixé cette date. Pas la plénière comme le veut le code électoral.
D’ailleurs, fidèle à cette logique, le principal opposant, Cellou Dalein Diallo a jeté lundi un pavé dans la marre, lorsqu’il a déclaré sur les antennes d’une radio locale ceci: » On fera tout pour s’opposer à la tenue du scrutin le 12 mai ». Alors question: la date du 12 mai sera -t-elle effectivement tenue? C’est toute la question qui se pose désormais en terme de défi pour la nouvelle équipe de la CENI.
Condé a dit et redit qu’il ne signera son décret pour valider une date que lorsqu’il est certain que toutes les conditions sont réunies pour des législatives transparentes. Pour l’heure la question centrale qui fâche et qui concerne »Waymark » n’est pas encore résolu…
Une seule certitude, si le plan »B » du chronogramme venait à faire chemin, les élections législatives se tiendront probablement en septembre prochain.