Le leader des Nouvelles forces démocratiques ( NFD) est disposé à répondre à la convocation des juges d’instruction mandatés pour éclairer le dossier des massacres de la soldatesque le 28 septembre 2009 au stade du même nom. Mais le jour indiqué tombe sur le 7 février, jour de la manifestation programmée par l’aile dure de l’opposition.
» Je suis entrain de voir avec mon avocat la date à laquelle je pourrai répondre à cette convocation. Mais le 7 février tombe sur le jour de la manifestation que nous avions prévue » affirme ce lundi à GuinéeTime Mouctar Diallo.
Avec l’aide de son avocat, il veut être entendu par les juges avant ou après la date du 7 février. Des tentatives pour que cette rencontre ait lieu ce lundi 4 février sont vaines. » Je n’irai pas au Tribunal ce lundi », a confirmé Diallo, cet après midi.
Certains responsables militaires comme le colonel Diaby et Moussa Tiégboro Camara, ont été inculpés par la Justice. Mais le chef de l’armée, Moussa Dadis Camara, n’est pour le moment pas inquiété et continue son exil doré à Ouagadougou.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a mené son enquête et a rendu public, un rapport préliminaire, un document dans lequel cette organisation de défense des droits de l’homme affirme que les massacres et les viols commis ce jour-là au stade et les jours qui ont suivis ont été « planifiés ».