Un club des échangistes a désormais pignon sur rue dans la capitale Conakry. Des couples, en croire nos sources, fortunés, se livrent à cette pratique jusque-là inouïe en Guinée.
La prostitution et tout son petit monde ne constituent qu’un secret de polichinelle en Guinée. De Conakry à Yomou, le plus vieux du monde semble n’intéresser personne. Des fillettes, des vieilles s’en livrent à cœur joie.
Des sources dignes de foi, dans la gent féminine, sont écœurées de la présence désormais dans la capitale guinéenne d’un club d’échangistes.
Nos informatrices sont formelles là dessus : les couples qui s’y adonnent sont friqués. Pour cause : l’adhésion au club exige le paiement d’une cotisation estimée à 3 millions gnf. Ce qui représente trois à quatre mois de salaires pour le fonctionnaire guinéen.
Le club des échangistes trouve refuge dans une villa cossue en haute banlieue de Conakry. A l’abri de toute indiscrétion.
Si la prostitution est connue en Guinée, ce phénomène est étrange dans les pratiques. Ces rencontres libertines vont-elles se propager en Guinée comme une traînée ? wait and see
Un échangiste est une personne dont la pratique sexuelle repose sur l’échange de partenaires entre couple. Ce phénomène est nouveau aux moeurs et us en Guinée.
Selon wikipedia, longtemps secrète, la pratique sexuelle de l’échangisme est aujourd’hui mieux tolérée et s’ouvre à d’autres alternatives que le « troc des femmes » qui se substituait à la prostitution et se faisait à l’unique initiative des hommes.
Longtemps prohibées comme d’autres pratiques sexuelles minoritaires, les échangistes se retrouvent encore sur des sites extérieurs où il règne une certaine confusion avec la drague des gay et transsexuels, la prostitution et les organisations liées à la pornographie et parfois même à la drogue.
Cet amalgame systématique dans les lieux publics (forêts, plages…) se retrouve rarement dans les clubs privés.
Au même titre que d’autres clubs privés, les clubs échangistes ont des ambiances et des usages assez variables suivant la volonté et l’imaginaire du responsable de l’établissement : certains se fondent sur un élitisme financier et/ou physique, d’autres se veulent au contraire plus populaires. La plupart des clubs conservent cependant les schémas culturels de la boîte de nuit et de la pornographie avec des spectacles et équipements évoquant les vidéos pornographiques – d’autres se saisissent d’ambiances plus intimes (« lounge » bar, balnéo), se rattachant ponctuellement à la culture gay.
Les clubs se différencient par leur qualité de prestations, leur surface, leur lieu d’implantation, leur hygiène, et bien entendu les prix d’entrée qui vont majoritairement déterminer le type de clientèle (différentiation des tarifs pour femme, couple, homme).
Les plus grands établissements accueillent des centaines de personnes le samedi soir, alors que de nombreux petits clubs sont relativement réservés aux habitués. Si le nombre de clients indique un « choix » plus important, il n’est pas nécessairement dit qu’il y a plus d‘activités.