L’opposition a décidé d’inhumer ce vendredi ses partisans morts à la suite de la marche du 27 février dernier. Le cortège funèbre doit quitter Donka pour Bambéto, comme en septembre 2011. La psychose est palpable.
Le 28 septembre 2011, après l’enterrement au cimetière de Bambéto de deux jeunes tués lors d’une manifestation de l’opposition, des incidents ont éclaté en banlieue. Des jeunes opposants, au retour du cimetière de Bambéto, s’en sont violemment pris aux agents de forces de l’ordre déployés le long des routes.
Les habitants de Conakry ont le triste souvenir de cet évènement. Ce qui créé la psychose dans la cité. Pourtant, l’opposition réédite l’inhumation en grande pompe de ses militants ce vendredi 8 mars. La date marque la fête internationale de la femme, qui sera célébrée en » différé » en Guinée, a-t-on appris.
Nombre sont les Guinéens qui ont voulu que ces morts soient inhumés sans que cela ne crée d’autres incidents dans la capitale déjà éprouvée par plus d’une semaine de violences. Du 27 février au 5 mars, la Guinée a renoué avec la violence et frôlé des conflits inter-ethniques. Plus de 200 blessés, 9 morts, des dégâts matériels importants qu’on n’a pas encore évalués…
L’opposition continue toujours à réclamer le départ de waymark et le vote des Guinéens de l’Etranger.