La reprise du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition à Conakry connaitra une représentation de qualité de la part du gouvernement, en croire son porte-parole, Damantang Camara.
« Le Premier ministre, Mohamed Said Fofana, des ministres d’Etat, seront à la table de négociation. Nous voulons que le niveau de représentation soit tel que nous puissions assurer toutes les décisions qui seront prises » affirme Damantang Albert Camara.
Les questions essentielles qui continuent à être la pomme de discorde entre les deux camps, sont waymark, l’opérateur technique de la Ceni et le vote des Guinéens de l’Etranger.
» Nous souhaitons aller au fond du problème pour qu’on puisse organiser maintenant les législatives » précise cet officiel.
Cette disposition prise par le gouvernement, quant à sa représentation, sonne comme une invite à l’opposition. Des proches du pouvoir soutiennent que l’absence de » grands opposants » au dialogue est un facteur de blocage. En ce sens que le porte-parole, Aboubacar Sylla, détient un parti très jeune et moins implanté. Donc, ne pourrait décider lorsque les discussions atteignent un certain niveau.
L’opposition s’est retirée pour la première fois de ce cadre de dialogue à cause de plusieurs motifs dont l’environnement. Aujourd’hui, le gouvernement a accepté ce face à face avec les opposants, l’examen judicieux par la Justice des personnes interpellées et déférées à la Maison centrale de Conakry à la suite de la marche du 27 février dernier. Aussi, la commission électorale a prolongé le gel de ses activités relatives à la révision des listes électorales etc…
» Nous sommes arrivés à un niveau qui permet d’être confiants » soutient le porte-parole du gouvernement.
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