BSGR, société privée spécialisée dans les ressources énergétiques et naturelles au niveau mondial, a demandé au gouvernement de Guinée de relâcher les deux salariés BSGR retenus en captivité dans des conditions épouvantables depuis 28 jours, et ce, malgré l’absence de preuve suggérant des actes répréhensibles.
La société a également sollicité l’aide de l’ancien Premier ministre, Tony Blair, afin qu’il obtienne la remise en liberté des salariés en sa qualité de conseiller proche et digne de confiance du gouvernement de Guinée.
Nos salariés, Ibrahima Sory Touré et Issaga Bangoura, ont été arrêtés le 19 avril 2013 à Conakry, capitale de la Guinée. Depuis ce jour, ils sont détenus sur la base d’allégations sans fondement de prétendue « corruption passive ». Leur détention enfreint le Code de procédure pénale de la Guinée ainsi que plusieurs accords internationaux ratifiés par la Guinée et conçus pour protéger les droits de l’homme fondamentaux.
Au cours de la détention des deux hommes, les autorités en charge des poursuites n’ont fourni aucune preuve à leur encontre.
M. Touré, M. Bangoura et leurs proches continuent de subir une profonde détresse psychologique et physique. Les épouses des deux hommes ont notamment été détenues et interrogées par les autorités à Conakry. Gassama Touré a fait une fausse-couche qui est directement liée à de telles formes de harcèlement. Les avocats de la défense, Rachel Lindon et Eddy Arneton, ont pu découvrir cette semaine les conditions de détention des deux hommes et elles sont loin de respecter l’Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus établi par les Nations unies. Cela concerne l’accès des deux hommes à la nourriture, aux services sanitaires et médicaux mais aussi la mise à leur disposition de vêtements et d’un lit.
Rachel Lindon a déclaré : « Ces hommes ont été enfermés sans motif et sans que les formalités légales aient été respectées. Les défenseurs des droits de l’homme en Guinée devraient hausser le ton et être entendus. Cette affaire semble indiquer que le système judiciaire en Guinée n’est guère plus qu’une extension du pouvoir exécutif qui en mesure d’emprisonner des personnes innocentes et de bafouer leurs droits fondamentaux ».
BSGR continuera non seulement de soutenir ses salariés dans ces moments qui sont difficiles pour eux et leurs proches mais aussi de croire que le gouvernement et le système judiciaire de la Guinée mettront rapidement un terme à ces détentions illégales.