Comme pour contredire le leader du l’UFDG, la CENI se dit « prête techniquement » pour la tenue des élections législatives du 30 juin. C’est le directeur des opérations de la CENI, Yaya Kane qui l’a affirmé ce vendredi à la Maison de la presse de Conakry.
La date du 30 juin, pour la tenue des élections constituent aujourd’hui, reste l’un des points de discorde entre les acteurs politiques guinéens.
Jeudi, après la marche étouffée de l’opposition, Cellou Dallein Diallo avait indiqué que cette date n’est pas tenable parce que la CENI n’est pas prête techniquement puisqu’ incompétente.
« Nous sommes entrain de dérouler le calendrier électoral en toute transparence » a déclaré Yaya Kane, directeur des opérations de la commission électorale nationale.
Cette rencontre a été une occasion pour le patron des opérations de passer en revue l’étape de la révision des listes électorales qui vient d’être bouclée.
« Près 2 millions 885 mille personnes sont venues soit pour s’enrôler pour la première fois, soit pour réviser leurs cartes électorales » a-t-il argumenté.
A en croire les propos de Kane, la CENI est à pieds d’œuvre pour être dans le délai prévu.
Vu le travail abattu pour avoir le fichier électoral en toute transparence dit-il, la CENI est prête de recevoir n’importe quel expert du monde, choisi par les leaders politiques de l’opposition pour vérifier la fiabilité de ce fichier et faire des propositions.
Pour l’instant, aucun leader de l’opposition regroupé au sein du collectif de l’ADP et de CDR n’a déposé sa liste de candidature pour ces élections législatives.
« Nous voulons une participation massive, c’est pourquoi on a demandé à la Cour suprême de proroger la date du dépôt des listes de candidatures. En ce moment, la CENI dispose 716 candidatures provenant du 14 partis politiques pour 114 sièges à l’Assemblée nationale.
La CENI, par la voix de Yaya Kane, promet d’associer à toutes les opérations électorales l’ensemble des partis politiques engagés dans le processus électoral en cours.
Toujours concernant cette date du 30 juin, Yaya Kane soutient que « si le cadre du dialogue en décide autrement, la CENI se mettra derrière »..
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