La vie et la sécurité du journaliste Aboubacar Diallo, un des illustres animateurs des ‘’GG’’ de la radio Espace fm sont en danger. Notre confrère a été même obligé de changer de logement ! Les faits.
Tout a commencé lorsque pour tenter d’apaiser le climat socio-politique national, de bonne foi, comme ils en ont l’habitude, les animateurs des ‘’GG’’ ont cru bon d’inviter, le président de la Coordination ‘’hallipular’’, El hadj Saïkou Yaya Barry, un octogénaire.
C’était pour l’amener, du haut de ses 85 ans révolus, de lancer des messages de paix, de retenue en direction de toutes les parties en conflits, en cette période particulièrement sensible de l’histoire politique et sociale de la mère patrie. Ce, en dépit de toutes les frustrations qui peuvent être les siennes et dont on peut comprendre.
Ce jour, El hadj Saïkou Yaya Barry n’a pu malheureusement contenir ses frustrations pour délivrer le message attendu de lui par des animateurs de l’émission, ainsi que par beaucoup d’autres Guinéens.
C’est justement, le reproche que lui a fait Aboubacar Diallo. C’est tout le crime de celui-ci. Inutile de revenir sur les propos de l’un et de l’autre, pour ne pas en rajouter à la tension.
Mais au départ, les animateurs des ‘’GG’’ étaient, nous en sommes certains, loin d’imaginer que le président de la Coordination ‘’hallipular’’, le très respecté El hadj Saïkou Yaya Barry ne puisse contenir les frustrations pour privilégier l’un des fondements essentiels de la société africaine : l’arbre à palabres.
Depuis cette fameuse émission, on veut faire payer à Aboubacar Diallo, son ‘’arrogance’’ en direction du sage, El hadj Barry. A cet effet, des faucons de l’opposition menacent ouvertement et nommément Aboubacar Diallo sur des antennes des radios qui leur sont proches de fait. S’y ajoutent, des menaces de mort par appel téléphonique masqué. Les plus ‘’gentils’’ eux, préfèrent appeler ‘’amicalement’’ Aboubacar Diallo lui demandant de se ranger s’il veut continuer à vivre. Ce n’est pas tout, bien d’autres propos qui sapent dangereusement, les fondements de l’unité nationale, ont été dits.
Déjà, Aboubacar Diallo et sa famille ont été contraints de plier bagages pour quitter leur logement à Hamdallaye pour aller dans un autre quartier plus sûr.
Ces pratiques rétrogrades d’un autre âge sont, à n’en pas douter, une menace grave à la liberté d’informer sainement, auxquelles, des dispositions appropriées doivent être opposées dans l’intérêt de tous.
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