Ce samedi 22 juin, en conférence de presse, l’opposition dite républicaine maintient sa décision de » suspension » au dialogue politique tant que les auteurs des incidents survenus à la résidence de Cellou Dalein Diallo à Dixinn ne sont pas arrêtés.
Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, victime de ces incidents, a dit que l’opposition » attend » que les engagements pris par le Premier ministre, Mohamed Said Fofana, soient traduits en actes concrets.
» Il faut que les responsables de ces actes soient traduits devant les juridictions » plaide le chef de file de l’opposition. Diallo poursuit que l’opposition attend que le gouvernement ainsi que les facilitateurs, mettent en application les engagements pris.
» Le premier ministre m’a dit que les responsables seront sanctionnés, j’attends », insiste-t-il.
Pour le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla, » Ce qui s’est passé, c’est un recul grave de la démocratie…Des agents des forces de l’ordre qui vont agresser un leader politique jusque dans sa concession ».
» Les donzos, les chevalliers de la République sont des milices privées qui sont nées. Ces donzos, anciens rebelles de l’Ulimo, s’il y a une volonté politique, on va les démentaler…S’il y a une volonté politique d’aller de l’avant », révèle Cellou Dalein Diallo.
S’agissant du processus électoral, le chef de file de l’opposition indique que les partis d’opposition ne sont pas, jusque-là; parties prenantes. L’acceptation d’aller aux législatives avec l’opérateur waymark, est subordonné, à l’en croire, par la réouverture des commissions de revision des listes électorales afin que leurs militants se fassent enrôler, le recrutement de deux experts supplémentaires choisis par l’opposition pour la Ceni etc…
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