Le haut commandant de la Gendarmerie nationale, Général Ibrahima Baldé, a été entendu ce mercredi par des juges chargés de faire la lumière sur les massacres de septembre 2009 dans un stade de Conakry où des militants de l’opposition ont été tués et des femmes violées.
Après l’inculpation des Colonel Tiégboro, Colonel Abdoulaye Chérif et autres gendarmes, la Justice guinéenne est entrain de démontrer que ce dossier macabre n’est pas clos. loin s’en faut !
Général Ibrahima Baldé a été entendu à » titre de témoin » par le pool des juges d’instruction à la Cour d’appel de Conakry. Au moment des faits, sous l’ère de la junte qui a » ramassé » le pouvoir dans la rue à la mort du président Conté, Général Baldé occupait les fonctions du chef d’Etat major de la gendarmerie nationale.
Dans ce stade de Conakry, plus de 157 personnes avaient été tuées et des femmes violées, selon des organisations de défense de droits humains.
Des éléments de la garde présidentielle, des gendarmes jadis dirigés par Lieutenant-Colonel Tiégboro, y ont été vus.
Capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire, sur lequel pose sur les épaules des soupçons, est en exil du côté de Ouagadougou, pour des raisons de » soins médicales », officiellement.
La Cour pénale internationale a donné la chance à la justice guinéenne de faire preuve d’indépendance dans ce dossier que tient à coeur Fatou Bensouda, la présidente de la dite cour.
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