De notre Envoyé Spécial – Il y a près de deux heures que le dialogue a repris au palais du peuple de Conakry où les différents bords politiques doivent procéder à la signature de l’accord global attendu par les populations.
Facilitateurs, autorités gouvernementales, de la CENI, les leaders politiques de l’opposition et du pouvoir se sont engouffrés dans la salle dite des actes du palais du peuple de Conakry. La presse qui misait sur la signature, en un temps record de l’accord, en a eu pour son grade. Les reporters attendent, impatiemment, dans les jardins de l’enceinte du palais depuis heures.
Normalement, ce mercredi, il est d’abord prévu un possible amendement de la mouture de l’accord mise à la disposition de chaque camp hier. C’est à la suite de cela que la phase de signature devait succéder. A l’allure où vont les choses, tout semble croire que les participants à ce dialogue n’ont pas totalement accordé leurs violons.
Ce compromis doit porter sur le chronogramme des législatives, le fonctionnement de la Ceni, le fichier électoral et le vote des Guinéens de l’Etranger.
Depuis près de trois, la Guinée n’arrive à organiser ce scrutin devant permettre la mise en place d’un parlement représentatif du peuple. Lassée, l’Union Européenne, un des gros bailleurs du pays, a accordé la fin du mois d’octobre prochain comme deadline. Au délà, les Guinéens, surtout les utorités, devraient renoncer à près de 300 millions d’euros au titre du 10è FED ( Fonds européen d’investissement).
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