Le Directeur des opérations à la CENI Yaya Kane, appuyé par celui de la Transparence, déplorent l’enrôlement massif des enfants de moins de 18 ans, constaté dans quelques CARLES du pays.
C’est en faveur d’une conférence de presse qu’ils ont animé à la maison des journalistes, le week end dernier
En plus des pannes enregistrées sur les kits dans plusieurs endroits, empêchant du coup l’évolution correcte des opérations d’enregistrement, la CENI est aussi confrontée à l’enrôlement massif des enfants de moins de 18 ans.
Pourtant la Constitution guinéenne ne prévoit pas que les enfants de moins de 18 ans soient enrôlés sous peine d’une sanction prévue par la loi.
« Quand on a été informé de cela, on a envoyé la FOSSEPEL sur le terrain » a dit Yaya Kane. La Fossepel est l’institution chargée de la sécurisation du processus électoral en Guinée. Pour corriger ce dérapage, il invite la presse à dénoncer cet état de fait.
« Si vous informez les gens, qu’on a mis en prison ces enfants-là et leurs complices, ça peut freiner. Nous allons afficher partout le diagramme pour montrer tel et tel endroit, il y a eu l’enrôlement des enfants’’ ajoute-t-il.
Pour le directeur de la Transparence Maxime Koivogui, confirme qu’à Sangoyah, dans les CARLES 340 et 341, il suffit de contacter les opérateurs de saisie.
« Vous allez savoir que les membres de CARLES sont agacés par l’enrôlement des enfants » a-t-il dénoncé.
Cette pratique est beaucoup plus fréquente dans les zones de «Hamdallaye Koloma, Simbaya » a-t-il signalé.
Pour les raisons qui poussent ces enfants à aller se recenser, « il semble qu’on leur dit que c’est très bon de se faire recenser puisque ça permettrait d’avoir des documents pour voyager. Donc les enfants vont innocemment avec cette idée là en tête »
Le financement.
Le Directeur des Opérations de la CENI également signalé le manque de financement auquel, son institution est confrontée pour faire face à la sécurisation de ce processus électoral, c’est-à-dire la prise en charge de la FOSSEPEL.