Le vice-président de l’UFDG, Bah Oury, en exil forcé du côté de Paris, est coupé des informations liées à la gestion du parti dont il reste pourtant le fondateur. Il l’a fait savoir ce matin à travers un entretien téléphonique
» Je ne suis pas informé de tout ce qui se passe au sein de l’UFDG…Les gens font comme si Bah Oury était déjà mort. Je ne suis pas mort » répondait-il à la question de savoir s’il était mis au parfum des tractations au sein de son parti en vue des alliances avec d’autres partis politiques.
L’UFDG, sur sa liste proportionnelle, présente deux leaders de l’opposition en pôle position. La présence de Mouctar Diallo et d’Aboubacar Sylla, devant » ceux qui ont fait le sacrifice » au sein de l’UFDG, irrité Bah Oury. Pour qui ces deux partis devront bientôt signer leur arrêt de mort.
Avec véhémence, le patron de l’UFC réagit et demande au fondateur de l’UFDG de s’occuper de ses oignons, en l’occurence son exil forcé en France.
Selon un observateur, cette réponse de Sylla mettrait le président de l’UFDG, Cellou Dalein dans de sales draps. Quand on sait que des voix se sont élevées à l’UFDG pour critiquer sa gestion de cet exil de Bah Oury. Pour l’intéressé, Cellou et les autres opposants au régime de Conakry, sont plus préoccupés par des fauteuils de députés que par n’importe quel sujet.
Cette guerre qui couve au sein de l’UFDG est, pour le moment, à l’avantage du président actuel de ce parti qui gère les affaires sans trop de problèmes, apparemment.
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