Le Procureur général de la République, William Fernandez s’en est pris aux journalistes guinéens le vendredi 16 Août 2013 dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Conakry.
« La presse est payée pour critiquer les magistrats. Si on vous donne de l’argent pour incriminer les décisions des juges, refusez-le. Mais si on écoute les radios ou lit les journaux, c’est du n’importe quoi », constate-t-il.
C’était à l’occasion de la rencontre du conseil de l’association des magistrats guinéens avec le délégué de l’Union internationale des magistrats, mandaté pour mener des enquêtes dans le cadre de l’adhésion de la Guinée comme membre à part entière au sein de cette institution.
« Partout dans le monde, les journalistes doivent accompagner les magistrats’’ a-t-il ajouté. Une attaque qui a mis les journalistes dans une position de réplique. Parmi eux, certains avaient commencé à murmurer. Cependant, la réponse à ses accusations n’a pas tardé à venir.
« Laissez les journalistes tranquille, partout les journalistes ne sont pas d’accord avec les gouvernants » a martelé Momblé Michel Messey, Secrétaire général de l’UIM Côte d’ivoire.
Pour lui, « même si les critiques ne sont pas fondés, ça permet aux juges de faire attention » Du coup la presse était soulagée par cette réponse.
« Même dans le texte de l’Union internationale des magistrats, la liberté de la presse est sacrée » enseigne Messey.