Les opérations de sécurisation du processus électoral, devant aboutir à l’organisation des législatives, le 24 septembre prochain, sont officiellement lancées cet après midi, a-t-on constaté sur place.
» J’invite les forces de sécurité à pendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité avant, pendant et après le scrutin législatif »du 24 septembre 2013, affirme le ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile au siège de la CENI.
» Aucun citoyen ne fera l’objet de violences ou de répressions ou de persécutions pour le simple fait de vouloir porter son choix sur un candidat » rassure Madifing Diané.
La campagne électorale en vue des législatives a débuté le 24 août dernier, soit un mois avant la date du scrutin. Même si elle a commencé, timidement, depuis quelques heures elle semble reprendre tous ses droits.
» Cette situation va engendrer un mouvement intense de foule sur l’ensemble du territoire national. Ce genre de mouvement est propre à toute consultation électorale, mais l’exercice de ce droit ne doit en aucun affecter l’ordre dans la cité ou provoquer des dommages sur les biens d’autrui » renchérit le Général Ibrahima Baldé, Haut commandant de la Gendarmerie nationale.
Près de 16 mille agents de la force de sécurisation du processus électoral seront déployés à Conakry et dans les 33 préfectures. Cette force, en croire Général Baldé, sécurisera la campagne électorale, les leaders des partis politiques, les bureaux de vote, le matériel électoral, l’acheminement des procès-verbaux, les observateurs guinéens et ceux de la communauaté internationale.
» J’invite les forces de sécurité à observer la neutralité, à respecter le code de conduite et surtout les droits humains, le genre et les personnes vulnérables » renchérit I.Baldé.
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