La menace de l’opposition relative à une marche pacifique se précise. C’est finalement sur l’axe Fidel Castro Ruz que Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition, et ses compagnons ont décider de rassembler la troupe pour marcher jusqu’à l’Esplanade du Palais du Peuple.
C’est le jeudi 19 septembre que l’opposition tient à montrer à la face du monde que la Guinée ne semble pas prête pour aller aux élections législatives du 24 septembre prochain. A quelques jours de cette date, l’opposition attire l’attention sur « des anomalies et des irrégularités constatées aussi bien dans le fichier électoral que dans le découpage des bureaux de vote ».
Ce dimanche, en plus de la déclaration, l’opposition maintient sa menace lors d’une plénière qu’elle a organisé à Conakry.
» On aurait besoin beaucoup plus de temps pour procéder à la correction des anomalies » pense Cellou Dalein Diallo de l’UFDG.
Avec la première menace, la CENI a mis à la disposition des deux tendances politiques, opposition et pouvoir, les clés usb contenant le fichier électoral guinéen.
Avec cet acte, l’on a pensé que les choses se sont calmées. Hélas, l’opposition au pouvoir de Conakry voudrait plus de temps.
» Nous ne revendiquons pas une date en soi. Au contraire, nos revendications portent sur la correction de toutes les anomalies. La distribution des cartes d’électeurs a été une bonne chose dans la mesure où elle a permis de confirmer les énormes problèmes enregistrés pendant ces opérations. Nous avons vu des électeurs avec 4 à 5 cartes d’électeurs. Le même nom, la même photo avec des bureaux différents. Ce ne sont pas des cas isolés. Nous avons dénombré beaucoup de cas » explique le leader de l’UFDG.
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