Cellou Dalhein Diallo et certains de ses pairs de l’opposition menacent de faire entendre la rue à partir de ce jeudi 19 septembre. Et pour cause, ils exigent de la CENI, un nouvel affichage des listes électorales corrigées, et un nouveau redécoupage électoral.
Seulement voilà, les Guinéens, dans leur majorité, semblent agacés, fatigués des manifestations de rue qui n’apportent finalement que des pleurs et douleurs: morts d’hommes, blessés graves, dégâts matériels et économiques importants. La Communauté internationale semble aussi fatiguée du cas guinéen.
Le vendredi dernier, une rencontre a réuni à Conakry, des acteurs politiques et des représentants de la communauté internationale. Dont l’opposant Cellou Dalhein Diallo le principal promoteur du recours à la rue, et Saïd Djinnit, facilitateur désigné des Nations-unies, a appris guineetime de bonnes sources.
Au cours de cette rencontre, la question des manifestations de rue aurait été évoquée. Là-dessus, la Communauté internationale, par la voix de ses représentants à Conakry, se serait montrée certes diplomatique mais tranchante.
« Les insuffisances du fichier sont certes vraies, mais elles ne sont pas de nature à affecter la sincérité du scrutin législatif du 24 septembre prochain », voilà à peu près, la teneur des propos qui auraient été prononcés par des représentants de la Communauté internationale.{jcomments on}