A quelques jours de la tenue des élections législatives du 24 septembre 2013 en Guinée, les esprits ont commencé à s’échauffer. Lunndi matin, 16 septembre 2013, le grand marché de Madina était en ébullition pour cause d’accrochages entre militants de deux bords politiques.
Selon nos informations , tout à commencé, lorsque » les partisans du parti au pouvoir ont affiché les effigies de leurs candidats aux élections législatives sur les boutiques et magasins des commerçants au marché Madina. » Ce que les occupants des boutiques ont refusé avant de se débarrasser des affiches. Ce qui a énervé les militants de la mouvance présidentielle qui ont du coup riposté en saccageant quelques véhicules stationnés sur les lieux.
Quelques minutes plus tard, les échos se sont rependus comme une trainée de poudre. Sur l’axe Bembeto et Hamdalaye, fief de l’opposition, la route » Le prince » était impraticable par des actions de jeunes sur la chaussée. Boutiques et magasins y étaient aussi fermés. Joint au téléphone un citoyen de Bambeto rapporte que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz coup de gaz lacrymogène. Ce qui a provoqué des échanges de coup de pierres.
Cet évènement malheureux qui a créé la psychose dans la capitale guinéenne intervient au moment où l’opposition, engagée dans la course à l’Assemblée nationale, menace de descendre à partir du jeudi 19 septembre dans les rues si jamais la Commission électorale ne corrige » toutes les anomalies » sur le fichier électoral et le redécoupage électoral.
Une nouvelle qui met en branle la communauté internationale qui fait feu de tout pour rapprocher les positions.
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