Invité sur une radio locale, ce jeudi 19 septembre, le directeur adjoint des Opérations de la CENI pense que la date du 24 septembre pour la tenue des élections législatives en Guinée n’est pas tenable à cause de toutes les anomalies à corriger.
Etienne Soropogui a jeté un pavé dans la marre ! Issu des rangs de l’opposition, Soropogui dit avoir coupé les liens avec sa formation politique. Mais en âme et conscience, semble-t-il avancer, la date du 24 septembre n’est pas tenable vu toutes les corrections nécessaires à appliquer aux » anomalies » signalées par l’opposition.
« Ces anomalies sont telles qu’il est impossible de les corriger d’ici le 24 septembre. Je pense qu’un report de deux semaines est nécessaire pour corriger toutes les anomalies » regrette-t-il sur Espace Fm.
A part Soropogui, un membre du Conseil islamique, El Hadj Mansour Fadiga, s’exprimant en son nom propre, a plaidé au report de scrutin législatif d’une semaine. Pour ce chef religieux, le 29 septembre prochain, cette élection peut se tenir. L’objectif de sa proposition, selon le Mollah, est d’éviter à la Guinée des affrontements post-électoraux.
Sauf que la date du 29 septembre, est celle qui avait été proposée par l’opposition républicaine lors des négociations qui ont abouti à la signature de l’Accord politique inter-guinéen du 3 juillet 2013.
Dans une déclaration radiodiffusée, la CENI s’est engagée à corriger les anomalies avant le 24 septembre.
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