Conakry, 28 septembre 2013 – Dans le cadre de sa mission d’observation électorale appelée « Case de veille », la COFFIG s’appuyant sur les informations produites par ses agents déployés sur le terrain, a produit un premier rapport sur l’ouverture des bureaux de vote.
Le principal enseignement de ce premier rapport concerne le retard de l’ouverture des bureaux de vote, qui serait le fait de l’insuffisance du matériel électoral et l’absence des membres de certains bureaux à 7 heures du matin.
De même, quelques dysfonctionnements ont été relevés du fait d’un manque de maîtrise des procédures par certains présidents de bureaux de vote, l’absence de l’encre indélébile, les difficultés que rencontrent des « m. observatrices » de la « Case de veille » à accéder aux bureaux de vote.
Dans l’ensemble, les solutions à ces problèmes sont en train d’être apportées.
La COFFIG tient cependant à rappeler que ce premier rapport a davantage focalisé son attention sur les facteurs matériels que sur l’ensemble des facteurs considérés comme indispensables à des élections crédibles et transparentes.
En conséquence, dans le courant de la journée, « la Case de veille » accordera une attention soutenue tous les facteurs et parties prenantes aux élections :
• Services de sécurité
• Durée d’attente
• Affluence jeunes et femmes
• Taux de participation
• Climat ou atmosphère dans les bureaux
• Neutralité des acteurs
• Etc.
La Case de veille se félicite de l’esprit d’ouverture et de collaboration de la CENI ainsi que de la FOSSEL, et les exhorte à poursuivre dans cette même dynamique, jusqu’à la fin du scrutin.
Il convient toutefois d’insister sur la nécessité de corriger le manque de matériel électoral, notamment celui de l’encre indélébile.