Le samedi 28 septembre, un peu plus de 5 millions d’électeurs guinéens se sont rendus aux urnes pour élire les 114 députés que compte le parlement. Le scrutin, de l’avis de nombre d’observateurs électoraux, s’est globalement bien déroulé.
Seulement voilà, les supputations nourries de suspicion vont bon train, depuis que la synergie des radios privées a commencé à égrener à compte goute, des résultats par bureau de vote à travers le pays. A Conakry, certains candidats à l’uninominal clament déjà victoire. Rien que des illusions… C’est le cas des candidats de l’Ufr et du Rpg-arc-en-ciel dans la circonscription électorale de Kaloum.
Comment s’y prendre après si la tendance se renversait? C’est toute la question!
En attendant, des voix s’élèvent déjà pour condamner vigoureusement cette attitude anti-démocratique qui n’honore point. Car la CENI, seule institution habilitée à donner les résultats officiels provisoires du scrutin, n’a pour l’heure, rien donné. Même pas les premières tendances.
A propos de la publication des résultats officiels provisoires, le code électoral stipule que le Président de la CENI proclame les résultats officiels provisoires, 72 heures après le scrutin. Donc normalement, demain mardi 1er octobre, les Guinéens devraient savoir les résultats des urnes.
Mais vu la lenteur des opérations de centralisation des résultats du vote, il serait difficile pour la CENI, de tenir ce délai légal. En attendant, les Guinéens retiennent leur souffle. Et prennent leur mal en patience…{jcomments on}