La Céni a rendu publics, les résultats globaux provisoires. C’était dans la nuit du vendredi 18 octobre au Palais du peuple. Et le moins qu’on puisse dire c’est que la majorité présidentielle et l’opposition ont, toutes, annoncé le recours aux voies légales, pour le règlement des contentieux électoraux.
Seulement voilà, bien que promettant des recours à la cour suprême pour faire aboutir ses revendications, l’opposition ne semble pas avoir confiance à l’instance suprême judiciaire: la Cour suprême. Du reste, c’est ce qu’Aboubacar Sylla a laissé entendre lundi 21 octobre, sur les »GG » de la radio Espace fm.
Il a dit qu’il doute que la cour suprême dise le droit à l’endroit. A cet effet, il rappelé certains faits pour lesquels, la cour suprême serait passée à coté de la plaque.
Mais il s’est empressé, suite à une question, d’ajouter qu’il espère que vu les enjeux, la cour suprême fera un sursaut pour une fois rendre justice, en donnant satisfaction aux requêtes de l’opposition. Pour dire clairement les choses, en disant le droit, la cour suprême doit annuler partiellement ou totalement le scrutin, affirmait Sylla de l’Ufdg. C’est déjà un bémol que de parler d’annulation partielle des résultats du scrutin. C’est du nouveau.
Puisque l’opposition avait jusque-là réclamé l’annulation pure et simple de tout le scrutin législatif du 28 septembre dernier.
Lors de la dernière réunion tenue au lendemain de la proclamation des résultats provisoires, l’opposition a réitéré sa demande d’annulation du scrutin même si elle projette de déposer des recours à la cour suprême. Mais elle n’exclue pas le recours à la rue, si la cour suprême ne prend pas en compte ses réclamations.
Mais les preuves annoncées par l’opposition sont-elles suffisantes pour annuler tout le scrutin et le reprendre? C’est toute la question.{jcomments on}