Le porte-parole du Quai d’Orsay, répondant aux représentants des médias, ce 22 octobre 2013, évite d’employer le mot » enlisement », en évoquant l’après 28 septembre 2013. Lisez ces échanges….
Q – En Guinée, est-ce-que l’enlisement du processus post-électoral vous inquiète ?
R – Nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet. Je ne reprendrai pas à mon compte ce mot d’enlisement, que vous avez utilisé. Ce processus est en voie d’achèvement et on attend effectivement la proclamation des résultats par la cour suprême. La France n’a pas à s’y ingérer. C’est un processus qui relève des autorités guinéennes et ce sont elles qui doivent le mener à son terme. Ce que l’on constate aujourd’hui, c’est que les acteurs politiques guinéens font preuve de responsabilité, et c’est positif.
Q – Est-ce que la France s’en remet aux observateurs de l’Union européenne ?
R – Il relève de leur mission d’observer ce processus et de l’évaluer en fonction des standards démocratiques internationaux. Ce rapport des observateurs de l’Union européenne sera donc très important aux yeux de la communauté internationale.
Transmis par APO
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