Les deux journalistes de la radio » Sabou Fm », interpellés hier à Kindia, sont libres depuis cet après midi. Mais ils réclament leurs téléphones retirés de manière » illégale » au bureau du juge d’instruction.
» Nous sommes libres maintenant » s’écriait cet après-midi le journaliste Balla Fakoly, lors d’un entretien téléphonique avec GuinéeTime.
A l’en croire, » la forte mobilisation » des citoyens de Kindia, exigeant leur libération, en est beaucoup dans cette libération. Les sages de Kindia ainsi l’Imam central ont intervenu au près du préfet de Kindia.
» Mais nous n’avons pas encore eu nos téléphones portables. Ils nous ont été retirés hier lors de l’interrogatoire chez le juge d’instruction. C’est illégale » révèle Balla Fakoly, animateur principal de l’émission » A l’ombre de la vérité » sur » Sabou fm ».
Au moment où nous finissions notre entretien, Bangaly Condé et Balla Fakoly n’avaient pas de téléphones.
» Je ne peux même pas enregistrer votre contact mon frère » regrette Fakoly.
L’appareil judiciaire guinéen
Nos deux confrères ont eu des soucis dans le traitement d’un dossier intitulé ; » Fonctionnement de l’appareil judiciaire guinéen ». Lors du numéro du 28 octobre de l’émission » A l’ombre de la vérité », Condé et Fakoly Kourouma ont joint au thème central un petit dossier judiciaire relatif à un conflit domanial. Hadja Oumou Bah, citoyenne, était opposé à un certain Adama dans ce contentieux autour d’une parcelle au quartier Sinanyah, dans la commune urbaine.
» La dame a intervenu en direct ainsi que le chef de quartier de Sinaniyah » rappelle l’animateur.
Dans ce contentieux, le premier jugement rendu à Kindia était en défaveur de Hadja Oumou, laquelle a fait appel. A Conakry, le jugement rendu lui a été favorable.
Selon notre confrère, Dominique Loua, Vice-président du TPI de Kindia, s’est senti » diffamé » a porté plainte contre les journalistes.
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