Les accidents se poursuivent dans les mines d’or de Guinée. Dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 novembre 2013, une douzaine de personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’une exploitation dans le nord-est du pays, près de la frontière avec le Mali. Le bilan n’est malheureusement pas définitif, car il reste des disparus.
Malgré les avertissements sur les risques qu’il y a à exploiter ces gisements et les campagnes de sensibilisation menées par les responsables à l’aide de mégaphones pour mettre en garde les chercheurs artisanaux et clandestins de l’or, rien n’y fait. Les jeunes et même des femmes creusent à longueur de journée, rentrent dans des galeries de plusieurs dizaines de mètres de profondeur, d’abord à la verticale puis à l’horizontale pour rechercher le métal précieux. Lorsque les accidents se produisent, tous les exploitants se retrouvent prisonniers de plusieurs tonnes de mottes de terre.
Cinquième accident de ce genre
C’est ce qui s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi, dans les concessions de la société aurifère de Guinée (SAG), près de Siguiri dans le nord-est du pays. C’est le cinquième accident de ce genre en quinze jours, explique une source proche de la mine. Il y a pour le moment douze morts, onze blessés d’enregistrés et un nombre indéterminé de portés disparus.
Les chances pour retrouver des survivants sont minces en pareil cas, avertit un spécialiste. Les quatre précédents accidents similaires ont été moins graves avec seulement quatre blessés, dont trois femmes. Les recherches pour retrouver d’éventuels survivants ou pour extraire encore d’autres corps se poursuivent nuit et jour, mais de façon artisanale avec des pelles et des pioches.
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