Environ un mois seulement après l’arrivée du nouveau stock de passeport qui a mis fin à la crise, c’est un nouvel handicap qui défraie la chronique dans l’enceinte du service de confection des passeports à la Direction nationale de la Police située à Coleah non loin du centre ville.
Ici une seule imprimante travaille pour toutes les demandes de passeports. Selon les informations reçues auprès de la Direction centrale de la police de l’air et des frontières ( PAF), deux des trois imprimantes que disposaient jusque là ces services sont en panne depuis plusieurs semaines.
Conséquences, le taux de production de passeports par jour a chuté à près de 80%. La production journalière devenant donc de loin inférieure à la demande. Il faut donc plus d’un mois de patience à tous les demandeurs de passeports. Et les plus pressés des demandeurs s’exposent à des arnaques allant de cinq cent milles à un million de francs guinéens. Toute chose qui relance la problématique d’accès des guinéens à ce document de voyage. Un document qui devra bientôt passer aux données biométriques comme le recommande désormais l’OACI organisation de l’aviation civile internationale à tous ses pays membres.
FABERTO
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