Le marigot politique guinéen a été troublé ces derniers jours par des coups de canifs des alliés du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, autour des postes de vice-présidents de l’Assemblée nationale. Un spectacle qui interroge sur la motivation des uns et des autres au parlement.
Le scénario attire la honte à certains de nos futurs honorables ! Les bisbilles sans cesse étalées à la place publique, démontrent à n’en pas douter que les intérêts personnels restent le guide pour une catégorie d’élus à l’Assemblée nationale.
A peine élus, nos ( dés)honorables députés oublient déjà qu’ils ont été élu au parlement pour la défense des intérêts des pauvres populations. Et non pour se battre à avoir des fauteuils douillets de président de l’Assemblée nationale ou de vice-présidents !
La guerre déclenchée par le sieur El Hadj Mamadou Sylla de l’UDG, les répliques de Soriba Sorel Camara, son secrétaire gênant, pardon général et sa bande, est ressentie dans l’opinion comme une grande déception !
Mamadou Sylla et Soriba Sorel, des » collaborateurs » de longue date, pour des intérêts personnels, se sont donnés en spectacle de très mauvaise qualité. Le premier accusant le second de » traître », et l’autre prêtant des visées divisionnistes au premier au sein du RPG Arc-en-ciel. C’était décevant !
Le nom du parti au pouvoir était au centre de ces polémiques stériles et qui ne devaient intéresser que les sieurs cités plus haut. La population guinéenne n’a vraiment que cela à entendre de ses responsables politiques.
Au sommet du RPG Arc-en-ciel, une guerre des chefs a été entretenue également par la coordinatrice Hadja Nantènin Konaté et le secrétaire général du parti SALIM Cissé, autour des deux postes de vice-présidents de l’Assemblée nationale, devant revenir à la majorité présidentielle.
Le président Alpha Condé ne s’est guère gêné d’évoquer ce conflit il y a quelques jours à la résidence familiale de Mafanco,lors de la présentation de voeux. C’est finalement la doyenne, Hadja Nantènin, jadis pressentie pour le poste de présidente du parlement, qui s’efface au profit de Cissé.
L’opposition couve aussi cette guerre. Les » négociations » se font coulisse pour éviter les coups de poignards publics à l’image de ceux du du patron de l’UDG et le RPG Arc-en-ciel.
Deux candidats au poste de vice-président sont déjà déclarés. Jean-Marie Doré, doyen de l’opposition et Cellou Dalein Diallo, leader du plus grand parti de l’opposition sont des concurrents. Le nom du candidat » consensuel » est attendu, avant le 13 janvier, date de l’installation de l’Assemblée nationale. Si les négociations échouent, des coups de poignards dans l’opposition ne se feront pas attendre. Même si le populo n’a rien à cirer de ces guéguerres.