Le nouveau ministre de la Communication, Alhussein Makanéra Kaké, en prenant fonction au ministère de la Communication, a déclaré situer son action » dans la continuité de ce qui a été entrepris » par son prédécesseur, a-t-on constaté sur place.
» Je tiens à rappeler que mon action se situera dans la continuité de ce qui a été entrepris avec autant de mérite et de réussite » affirme le nouveau ministre de la Communication, face à l’assistance.
Issu des rangs du parti au pouvoir, le RPG-Arc-en-ciel, le ministre Alhussein Makanéra a bénéficié sur place du soutien des militants de cette formation, des associations de femmes etc…
» Il nous faudra parachever l’oeuvre entamée et ouvrir de nouveaux chantiers. Le renforcement de la presse, maillon essentiel de notre jeune démocratie est certes un projet permanent, il n’en demeure pas moins que son effectivité est un impératif catégorique » argumente ce cadre convaincu du parti au pouvoir.
Pour Makanéra, le pays a besoin d’un » presse citoyenne », capable d’épouser au délà des clivages politiques et idéologiques, le devoir de réconciliation.
Dans l’opinion, des voix s’élèvent pour s’interroger sur les traces laissées par Kpoghomou Togba, et sur lesquelles le ministre entrant devrait se focaliser. Lorsque Césaire Kpoghomou évoque l’amélioration de la couverture du territoire national en terme d’audiovisuel, des citoyens se posent des questions. Comme » l’augmentation du tirage du quotidien national Horoya » ainsi que l’amélioration de la qualité dudit journal.
Le ministère de la Communication, est jugé par certains observateurs comme « difficile » pour y faire des résultats probants, à l’image de celui des Sports, dirigé actuellement par la benjamine du gouvernement, Domani Doré.
» Les contraintes techniques, technologiques et juridiques, répond Makanéra, interpellent les décideurs politiques et administratifs. Pour lever progressivement ces contraintes, il est nécessaire de soutenir le programme de migration des médias de l’analogie au numérique.