Le lancement officiel de l’Atelier de conception et d’élaboration d’un module de formation des étudiants en journalisme de l’ISIC de Kountia sur les Droits de l’homme et la culture de la paix a ouvert mard ses travaux, 11 février 2014 à la maison de la presse de Coléah.
A l’occasion de cette cérémonie tardivement tenue que prévue, le directeur général de l’Institut Supérieur de l’Infirmation et de la Communication de Kountia (ISIC), Dr Bangaly camara, a souligné que ce programme à été conçu dans le but de fournir les connaissances et les outils qui permettront aux journalistes et enseignants en formation, de promouvoir un plus grand professionnalisme dans les reportages sur les questions de préoccupations majeures telles que les droits de l’homme et la culture de la paix.
« Le projet dans sa globalité est intitulé conception, formulation et enseignement de trois modules de formation à l’intention des étudiants en journalisme de l’ISIC de Kountia, sur les secteurs des industries extractives, la gouvernance, les Droits de l’Homme et la culture de la paix » a-t-il expliqué.
Le représentant d’OSIWA en Guinée Ibrahima Amadou Niang a tout d’abord rappelé l’objectif de cet atelier de 5 jours que vont bénéficier les participants. Pour lui, cet atelier permettra aux étudiants d’avoir une large connaissance sur les questions liées aux droits de l’homme, la bonne gouvernance, la démocratie, la culture de la paix et les industries extractives.
Il a ajouté que les droits de l’homme et la bonne gouvernance sont un signe distinct pour la démocratie à travers les médias qui contribuent beaucoup à la consolidation de la paix et Etat de droit.
Poursuivant son intervention, il précise que la formation des médias est primordiale pour son institution. « Comme vous le savez, Osiwa est une institution qui finance des grands projets sur tout dans le cadre des formations. Nous devons mettre un accent particulier pour la qualité de la formation et des personnes ressources, si non tous nos efforts seront vains. Le non respect de l’éthique et de la déontologie est une menace pour la paix, donc on doit beaucoup financer pour renforcer la capacité des personnes qui exercent ce métier de journalisme.»
A précisé, qu’après ces 5 jours de formations, les bénéficiaires doivent concevoir un module de formation qui permettra de faire des étudiants en journalisme, non pas les spécialistes des droits de l’homme et culture de la paix, mais des journalistes spécialisés sur le traitement et la diffusion des informations liées à cette problématique et ses mécanisme de protection.
Daouda Taban Sylla