Le cadre de concertation et d’action des femmes ce 14 février 2014, en séance d’échanges avec les femmes députés sur les priorités Genre à défendre en 2014 au sein de l’Assemblée Nationale. Notamment la promotion du Genre et la promotion des droits des femmes.
La rencontre vise à identifier des actions clefs qu’elles pourraient initier au sein de l’Assemblée nationale pour renforcer le cadre légal et la protection des femmes de Guinée. a cérémonie a regroupé les femmes députés ainsi que les partenaires au développement.
En Guinée le respect de la question du Genre est moins considéré. Les guinéennes sont exposées aux violences conjugales et sont également reléguées au deuxième plan dans les instances de prise de décision. C’est pourquoi, le cadre de concertation et d’action des femmes en collaboration avec l’ONG internationale Search for common Ground entendent préparer les femmes députés avant la session de loi prévue le 15 avril prochain. Ceci, pour qu’elles puissent défendre efficacement la question du Genre.
Pour la circonstance, la porte du cadre de concertation, Binta Nabé, a énuméré les différentes thématiques à discuter : « Renforcement de la participation des femmes à la prise de décision et l’administration publique, la révision de la disposition du quota de 30% du Code électoral, l’adoption des mesures pour inciter au sein de l’administration publique…le renforcement du cadre légal de protection des femmes et lien avec le processus de reforme de la justice (l’adoption d’une loi spécifique sur les violences faites aux femmes, révision du code pénal, adoption du code civil révisé) etc.
Voila entre autres les préoccupations auxquelles les femmes doivent s’atteler dès la nouvelle session parlementaire.
« Je pense que nous devons être proactives. Ce qui est important, les femmes parlementaires de toutes tendances confondues, doivent avoir une organisation solide au parlement. On s’organise en petit comité, et être très vigilant dès que les reformes vont avoir lieu le mois d’avril…Immédiatement on se positionne dans toutes les commissions. Donc il faut être aux aguets prochainement » a indiqué Dr Djalikatou Diallo, député non inscrit dans un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.
Mme Aissata Daffé député de l’UFR a mis en exergue le manque du courage de femmes guinéennes à venir en politique.
« Nous avons un problème en Guinée, les femmes surtout celles de l’administration ont peur de venir en politique. Elles se disent si je viens je serais persécutée ou mon mari va me battre, elles ont peur aussi des agressions » regrette-t-elle.
D’où cet appel aux syndicats à mieux défendre les femmes qui sont victimes de persécution en politique.
Satisfaits, les partenaires au développement notamment NDI, USAID, Search for Common Ground, s’engagent à accompagner les femmes députés, à renforcer leur capacité pour une participation active au débat parlementaire afin que la question du genre soit prise en compte pour la nouvelle session de loi.