De notre reporter /Dans l’attente de l’arrivée du Roi Mohamed VI, l’Autoroute Fidel Castro baigne dans une ambiance tout feu tout flamme. Nous sommes 15 heures (heures locales). Le long de l’autoroute commence à être pris d’assaut par les citoyens de la capitale.
Priés la veille à réserver un accueil des plus chaleureux à l’hôte royal, les messages de mobilisation des autorités semblent tomber dans de bonnes oreilles.
Si bien que l’ambiance rappelle les grands moments d’accueils du temps de la révolution Sékhoutouréenne. Où les Guinéens ont accueilli en 1958, un certain De Gaule dans une mobilisation empreinte de chaleur, de ferveur populaire jamais égalée nulle part ailleurs en Afrique. Les Guinéens pourront t-ils damner du pion sur les Maliens, Ivoiriens etc.. où le Roi était avant la Guinée?
En plus de la forte mobilisation des citoyens, il est mis en place un dispositif de sécurité fort impressionnant digne d’un accueil royal.
De Kaloum jusqu’à l’aéroport international de Gbessia, tous les carrefours sont sous haute surveillance des agents de la police et de la gendarmerie. Des Pick-up des agents de sécurité sont visibles partout dans les carrefours et autres endroits stratégiques de Conakry. Sur le pont 8 novembre, des agents de service de sécurité veillent au grain. Où le moindre mouvement suspect peut être interprété comme une velléité de trouble et peut être traité comme tel, au lendemain des violentes manifs ayant agité Conakry.
Du coté de l’aéroport, il a été déployé, un dispositif de sécurité imposant à même de dissuader tout potentiel malfaiteur ou fauteur indélicat de trouble. Là, la rentrée à l’aérogare est filtrée, voir trié délicatement sur le volet. Les hommes de médias n’échappent pas au dispositif mis en place.
Il a même fallu que la direction du bureau de presse de la Présidence de la République envoie la liste des journalistes accrédités pour voir beaucoup d’entre eux franchir la ligne d’entrée.
Pour l’heure, aucun incident n’est signalé…
A suivre…