Hier dans la matinée, à quelques minutes de l’arrivée du président malien en Guinée, le carrefour Bambéto était pris en otage par des femmes, criant leur crise d’eau potable. Et le Coordinateur général de SEG, Mamadou Diouldé Diallo avait eu chaud. Le pauvre !
Si cette situation perdurait de plus, au carrefour de Bambéto, fief du chef de file de l’opposition, certaines langues auraient accusé le coordinateur de la SEG de » sabotage » ! L’homme aura certainement mesuré l’ampleur du risque et s’est bougé !
La radio nationale, pour une rare fois, qui a relayé à l’instant T cette brusque manifestation sur cet axe, Bambéto-Cosa, avant n’importe quel média, démontrait exactement que l’heure était grave pour la coordination de la Société des Eaux de Guinée.
Quelques minutes plus tard, l’homme est passé à l’offensive en annonçant, sur les ondes de ce média d’Etat, l’arrivée du liquide de luxe dans les robinets de Bambéto et environs.
Mamadou Diouldé Diallo a dit à l’opinion nationale que l’arrêt de la fourniture d’eau à Bambeto était dû à la panne d’une pompe de refoulement enregistrée dans la nuit du mercredi au jeudi dernier. Diallo a argumenté que les mesures avaient été illico prise par ses services afin de réhabiliter la ligne.
» Au jour d’aujourd’hui, la pièce a été remplacée et la fourniture d’eau a repris depuis ce matin au niveau des zones situées dans les bas-fonds. Pour ce qui est des zones situées un peu en hauteur, il va falloir attendre que les conduites d’eau se remplissent avant que les populations ne commencent à voir l’eau couler à leurs pompes“ s’empresse de lâcher CG de la SEG.
Plusieurs quartiers de la banlieue de Conakry ne voient pas l’eau potable au robinet depuis 5 jours. Certainement qu’une panne technique empêche est à la base de l’arrêt de cette fourniture d’eau.
La promptitude avec laquelle la coordination générale de la SEG a joué pour donner de l’eau à Bambéto, devrait être démultipliée ! La coordination de l’EDG en sait quelque chose. Une réaction rapide pour soulager les soucis d’eau ou de courant met dans les rues d’autres localités en manque. L’effet de contagion, quoi. Qui vivra verra !