Le bureau Guinéen des droits d’auteur BGDA vient de porter plainte contre x à la gendarmerie nationale ce mardi 11 mars 2014 à propos de la piraterie des oeuvres littéraires et musicales en Guinée.
De nos jours les oeuvres piratées inondent le marché de disques guinéens, au détriment des artistes qui en principe devraient vivre de leur production. Malheureusement, par le méfait de la piraterie, ces artistes n’arrivent à vivre de leurs produits.
» Les artistes constatent avec beaucoup de regret la vente illicite des disques piratés sur nos marchés. Aujourd’hui, les producteurs ont cessé leurs activités de production par ce qu’après avoir fini de produire, il y’a des gens qui ont des machines et qui font la duplication » a indiqué Pépé Koivogui, Directeur général du Bureau guinéen des droits d’auteurs
Vu toutes ces défaillances dont les artistes guinéens sont victimes, il demande l’implication personnelle du Ministre de la culture afin de lutter contre cette pratique de piratage qui est en défaveur des artistes et producteurs guinéens.
Même son de cloche, chez les artistes qui ont d’ailleurs lancé un appel aux autorités administratives et judiciaires du pays , les personnes de bonne volonté, des institutions nationales et internationale d’accompagner le BGDA dans ce programme de lutte contre la piraterie.
Déjà, les artistes indexent le marché Enipra à Madina ou selon eux, sont installés en grande partie les duplicateurs des oeuvres littéraires et artistiques. Ils demandent ainsi à la gendarmerie de mener des enquêtes afin de trouver ces pirates pour les traduire devant la juridiction.
» Le piratage des oeuvres artistiques, littéraires est un crime qui fait perdre des milliards à des Etats Africains et encore plus aux créateurs. Puisque nous somme dans un Etat de droit, la gendarmerie va se charger de réprimer ces malfrats » a indiqué la Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Ahmed Tidiane Cissé à l’entame de son discours.
Conséquence, ajoute t-il, l’artiste perd en valeur, s’il ne rentre pas en possession de son droit d’auteur. Il sera obligé de chanter les louanges des gens. L’Etat aussi perd en argent par ce que les piratés ne payent aucun taxe.
Le Ministre au nom du gouvernement s’engage a lutter contre cette pratique afin de permettre aux artistes de vivre de leurs oeuvres.