Maaitre Abdoulaye Wade, l’ancien président du Sénégal n’est finalement pas arrivé à Dakar mercredi 23 avril comme annoncé. Son retour est, aux dernières minutes reporté. Les siens devraient encore attendre avant de savourer le retour du maitre du parti démocratique sénégalais.
La nouvelle du report de Me Abdoulaye Wade est, selon Dakaractu, venue du Maroc où l’ancien président est venu en escale. Puisque c’est là qu’il devait embarquer à bord d’un jet privé pour rallier la capitale sénégalaise. Voici comment notre confrère Dakaractu explique les raisons de ce retour manqué hier mercredi 23 avril:
« Eviter les pièges du pouvoir
Le second défi et pas des moindres était comment déjouer les pièges du pouvoir qui en aucun cas n’aurait souhaité voir le dessein des libéraux accompli. C’est là où commence maintenant le jeu de dupes concocté par Wade qui, en fin stratège et via ses proches, avait fait circuler l’information qu’il devait venir par le vol de Brussels Airlines du mercredi du 23 avril. Le but recherché était d’orienter toutes les pistes et tous les efforts du pouvoir, mais surtout des renseignements généraux sur cette piste et finalement faire croire que son retour a été ajourné, calmant momentanément le pouvoir, et brouillant la piste des RG.
Pourquoi ?
Parce que pendant ce temps, à bord de son jet privé, il devait faire escale au Maroc, pour atterrir à une heure indiquée aux seuls libéraux. Mais c’est là ou tout s’est compliqué, car pour un survol, seuls deux renseignements suffisent : le type d’avion et son immatriculation. Mais pour le cas d’espèce, devant faire escale au Maroc donc atterrir, il fallait trois types de renseignement : le type d’avion, son immatriculation et l’identité des passagers.
Pris dans son propre piège
Toujours dans son jeu, Wade a fait croire aux autorités marocaines que le jet transportait 3 hommes d’affaires marocains. Lorsque le pot aux roses a été découvert, les tracasseries administratives commencèrent puisqu’il lui fallut une nouvelle demande au Maroc avant décollage, mais aussi pour le survol de la Mauritanie. Pour le Maroc, le problème grâce à des interventions fut réglé en quelques heures, il restait et reste toujours l’équation mauritanienne. L’autre piège qui pourrait se refermer sur lui est que des travaux avaient été suspendus pour sa venue et reportés à demain jeudi. Heureusement qu’aux dernières nouvelles, un report s’est opéré à nouveau pour lundi.
La dernière équation à résoudre est celle de la remobilisation des militants et sympathisants qui ont quelque peu été refroidis aujourd’hui, et complètement désorientés par tous ce casse-tête wadien… »
Dakaractu avec guineetime