La Guinée a été déclarée le 2 juillet dernier, conforme à la norme Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Cette bonne a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme à Conakry. Cela veut dire simplement que la Guinée est désormais fréquentable par des investisseurs et groupes Miniers.
Au lendemain de l’admission de la Guinée à l’ITIE, dans une déclaration dont guineetime détient une copie, la branche minière de la société civile guinéenne, Publiez ce que vous payez a relevé plusieurs défis à relever. Parmi lesquels deux sont particulièrement importants. Ce sont: la finalisation des textes d’application du code minier et la cour des comptes.
Concernant le premier point, à ce jour, les textes d’applications du code minier sont toujours en souffrance. Ils ne sont toujours finalisés après que le code minier ait été amendé, adopté et promulgué depui 2011. Selon Publiez ce que vous payez, la volonté politique d’en finir avec ces textes est là, mais l’ong soupçonne un déficit de compétence nationale en matière de ressources humaines. Les textes d’application ont l’avantage de ramener le général au particulier en vue de prendre en compte tous les segments et volets du code minier.
Puis, la cour des comptes. C’est cet instrument qui a la compétence de certifier les paiements des taxes de la part des compagnies minières et les revenus perçus par l’Etat dans le cadre de l’exploitation des richesses minières. Vivement la mise en place de la cour des comptes, plaide Payez ce que vous payez de Mamadou Taran Diallo.
C’est dire donc que la Guinée devra faire l’effort de relever ces défis si elle veut continuer à être bonne élève de l’ITIE. En tous les cas, la Guinée sera évaluée sur la base des normes de l’ITIE et sans doute les engagements pris, après trois ans.