Ces trois capitales de l’Afrique de l’Ouest en l’occurence Conakry, Freetown et Lagos sont actuemment classées comme » destination à risque » à risque par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d’Air France.
Lundi, le syndicat national du groupe Air France (SNGAF), minoritaire, a lancé une pétition, demandant « l’arrêt immédiat de la desserte des pays touchés par le virus Ebola ».
« Nous savons que nous avons un métier à risque, mais avec des risques mesurés. Là, c’est totalement hors de contrôle, les informations ne sont pas les mêmes d’un jour à l’autre », a déploré Sophie Gorins, secrétaire générale du SNPNC, syndicat de navigants (3e).
La compagnie dessert « quotidiennement Conakry, ainsi que Lagos et trois fois par semaine Freetown ».
La France a offert un équipement à la Guinée qui permet le contrôle de la température de tout passager au départ de Conakry.
Lors de la conférence de presse qu’il a animée à Conakry, le Chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, s’est félicité du fait que des passagers en provenance de l’aéroport de Conakry n’ont pas » transporté »le virus Ebola vers les pays de destination.