Suite, à la manifestation pacifique des victimes de la BADAM réprimée par les forces de l’ordre, les victimes continuent toujours à réclamer leurs fonds à l’Etat, estimés à 36 milliards de francs guinéens. Ils étaient devant la presse, ce mardi 16 septembre 2014 à la maison commune des journalistes pour faire le bilan de la marche pacifique réprimée par les forces de l’ordre du jeudi 11 septembre dernier.
Désormais, chaque jeudi est choisi par les victimes pour exprimer leur ras-le-bol face à l’indifférence des pouvoirs publics.
« Les floués de BADAM sont donc redescendus sur le macadam ce jeudi 11 septembre 2014 à 10 heures et ont commencé leur progression vers ces objectifs suscités, encerclés par les hommes en uniforme, armés de matraques , d’armes à feu, de ceinturons et entassés dans deux camions et jeeps de la police et de la gendarmerie, chauffés à blanc par le commandant de l’escadron mobile n1 et d’un commissaire de la police sous l’empire de la présidente de la délégation spécial de Kaloum » a expliqué Lansana Diawara président du Mouvement.
Les gendarmes, continue t-il, ont aussitôt commencé à tabasser les victimes de la banqueroute de la BADAM tout en les bousculant. La marche pacifique a ainsi dégénéré en échauffourées sanglantes au cœur de la capitale économique de la Guinée, à 100 mètres de la résidence du Président de la République.
Depuis le 24 juin dernier, les victimes de la BADAM n’entendent pas baisser les bras. Elles sont à la poursuite de leur argent dont le montant s’élève à 36 milliards GNF et 10 mille personnes victimes.
Pour sa part, El hadj Mamady condé l’une des victimes dira ceci : « je veux dire a M. Ousmane Kaba l’un des pères fondateurs de la banque BADAM de nous rembourser notre agent sinon nous irons renverser tout ses établissements scolaires » conclut-il
Aboubacar Soumah