Le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, accuse le pouvoir de Conakry d’avoir » surfacturé » des grands ouvrages en chantier dont le barrage hydroélectrique de Kaléta censé mettre un terme au déficit énergétique du pays.
» La surfacturation atteint au moins 100 millions de dollars pour le barrage hydraulique de Kaléta, en construction sur un marché de gré à gré, passé sans appel d’offres, pour un montant de 550 millions de dollars financé par un prêt chinois » assène le président de l’UFDG chez nos confrères de Rue 89.
Le barrage hydroélectrique de Kaléta a été lancé par le pouvoir Condé pour résoudre le déficit d’électricité en Guinée. Sa capacité de production est estimée à 240 mégawatts.
En plus de ce projet sur lequel pèse beaucoup d’espoir du pouvoir en place, Cellou Dalein dit que la construction des route fait également objet de surfacturation.
» (…) nous avons un kilomètre d’autoroute facturé 6 millions d’euros aujourd’hui, au lieu de 1 million de dollars pour le même type d’autoroute construite en 2002-03 ! » poursuit-il.
Pour l’opposant, ancien ministre des Travaux publics, » le prix des routes a atteint des niveaux inconnus en Guinée, avec des contrats de gré à gré négociés par le fils du président Alpha Condé, qui a fondé OAS BTP, une entreprise de bâtiments et travaux publics. »