La lutte contre Ebola, devient une préoccupation mondiale, c’est dans ce conteste que le secrétaire général de l’ONU Banki Moon a dépêché en Guinée une mission d’urgence sanitaire pilotée par Anthony Bambury. Cette délégation Onusienne qui séjourne en Guinée depuis mardi a rencontré les acteurs de cette crise épidémique afin de s’enquérir l’évolution de la maladie sur le terrain.
Ce mercredi 08 octobre 2014, à la maison commune du système des Nations unies, cette mission a fait le compte rendu de leur mission.
« La situation de la Guinée est grave et complexe dans la mesure où la crise est plus que sanitaire…, elle touche plusieurs autres secteurs de la société »affirme Bambury.
Cependant il reste confiant quant à l’éradication de cette épidémie. « Il y a possibilité de terminer avec Ebola à condition de réagir vite » espère-t-il.
Pour l’instant, la Guinée est le pays le moins touché des trois ( Libéria et Sierra-Léone) grâce à la gestion du plan de riposte contre Ebola mis en oeuvre. C’est pourquoi dans sa communication, Il a salué le leadership du président Alpha Condé dans la lutte contre Ebola.
« Après ma rencontre avec le président Alpha Condé ce mardi, j’ai vu qu’il avait la même compréhension de la maladie », précise le chef de la mission des Nations Unies de la lutte contre Ebola.
L’ONU est en Guinée, dit-il, pour accompagner les fils du pays, mais pas pour leur donner de leçon dans la riposte contre Ebola. Mais pour l’instant, Ebola continue d’endeuiller les victimes d’où la crainte Anthony Bambury.
« Il faut tenir compte des caractéristiques guinéennes, il faut agir rapidement pour couper sa chaine de contamination ». De son coté, la coordinatrice du système des Nations Unies en Guinée, Séraphine Wakana, a réaffirmé l’aide de l’ONU aux pays touchés par Ebola.
« Je crois qu’il est important de savoir que la mission a déjà précisé que nous ne sommes pas que médical, nous sommes là pour apporter notre aide. Et pour cela, il y a des questions qui seront surement orientées vers le relèvement communautaire pour accompagner le médical. Donc tous ces aspects, soyez rassurés, on ne va tarder pour pouvoir prendre en charge ces questions parce qu’il faut prendre en charge et accompagner ces populations qui sont déjà affectées par cette maladie »