Après cinq mois du drame de Womey, tous les présumés coupable ne sont toujours pas connus. C’est pour quoi, le porte parole du Comité sur la crise de Womey, Dr Faya Millimono a sur une radio privée de la place, ce vendredi 31 octobre 2014, demandé la mise en place d’une commission d’enquête pour que toute la lumière soit faite sur ces actes odieux. Dr Faya veut que les auteurs et commanditaires de ce crime soient « identifiés afin d’être jugé et condamnés »
Pour l’heure, le village a compté plusieurs arrestations, poussant certains à se réfugier en brousse. Un acte qui est déploré ici par le président du bloc libéral .
« Dieu seul sait dans quelles conditions les 5 mille habitants de Womey sont en train de vivre dans la brousse. Nous avons compté plus d’une dizaine de morts depuis que les populations sont chassées de leurs domiciles, peut être ces chiffres sont loin de la réalité d’ailleurs. »
Il accuse également, le Ministre de la Communication Makanera Kaké et celui de la Santé Remi Lama, d’avoir transformé le village de Womey à un camp militaire, suite à leurs discours au lendemain du drame.
Il pointe ensuite un doigt accusateur aux autorités du pays, de cacher la vérité dans cette affaire.
« Nous savons que les mesures prises par l’Etat sont de nature à tuer une population de plus de 5 mille personnes. Nous avons fait des démarches auprès de certains ministres, ambassadeurs et autres
institutions nationales et internationales pour encourager chacun à prendre ses responsabilités. Ce qui nous permettra d’éviter que tous ces guinéens périssent en brousse par la faute d’un gouvernement qui
ne respecte pas la Constitution et les lois de la République » a t-il déclaré.
Le comité par la voix de leur porte parole pose des conditions aux autorités du pays notamment » l’instauration de la justice sur ce drame, la démilitarisation » pour favoriser le retour des populations en fuite
au village.
Le 10 Novembre prochain, si rien n’est fait, le comité de crise sur Womey prévoit une grève de la faim.