Ouagadougou (AFP) – L’armée s’est imposée dimanche au Burkina Faso à coups de gaz lacrymogène et de tirs de sommation contre les manifestants qui contestaient sa prise de pouvoir, tout en réaffirmant son engagement à instaurer une transition dans la concertation.
En fin de journée elle a renouvelé son engagement à une transition concertée avec toutes les composantes de la société burkinabè, après une rencontre avec les chefs de l’opposition.
Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, poursuivait également des consultations avec les ambassadeurs de France et des Etats-Unis, représentant deux alliés de poids du Burkina, selon la télévision nationale.
La communauté internationale a largement condamné la prise de pouvoir par les militaires.
La journée a été marquée aussi par la mort d’un jeune homme qui manifestait devant la télévision nationale, tué par une balle perdue, selon l’armée, lorsque les soldats ont dispersé l’attroupement.