La CENI a rendu public le nom de son nouvel opérateur technique électoral. Il s’agit de Gemalto France, « leader mondial de la sécurité numérique » qui a été retenu parmi quatre « au terme d’une procédure d’évaluation technique et financière ».
C’est un communiqué de presse, distribué à la presse ce vendredi dans l’après midi, que la Ceni a rendu publique cette décision. Avant, le 13 novembre 2014, la CENI a reçu un courrier émanant du Ministère d’Etat de l’Economie et des Finances, l’invitant à « procéder, selon les règles en la matière, à la notification du marché à l’adresse de la société Gemalto ».
Sur son site officiel, Gemalto N.V. se définie comme » une société anonyme immatriculée aux Pays-Bas. Son siège social est situé à Amsterdam, avec plusieurs filiales et sociétés affiliées à travers le monde. Sauf disposition contraire, elles sont regroupées sous la dénomination « Gemalto ».
En 2013, cette entreprise dont le directeur général est Olivier Piou, a réalisé un chiffre d’affaires estimé à 24 milliards d’euros.
« Nous maîtrisons la globalité du processus de création de solutions de sécurité numérique pour nos clients et leurs utilisateurs finaux. Nous développons des logiciels et des systèmes d’exploitation sécurisés que nous embarquons dans de nombreux objets, comme les cartes UICC ou SIM, les cartes bancaires, les tokens, les passeports électroniques et les cartes d’identité électroniques. Nous personnalisons ces objets et déployons des plateformes et services pour gérer les données confidentielles qu’ils contiennent sur l’ensemble de leur cycle de vie » lit-on sur son site officiel.
Le recrutement de ce nouvel opérateur électoral s’inscrit, selon la CENI, « dans le cadre des préparatifs de la prochaine élection présidentielle de 2015 et conformément à l’appel politique du 3 juillet 2013 ».
Les élections communales et communautaires sont attendues depuis plusieurs mois en Guinée. Jusque-là, elles n’ont pas été organisées.
L’opposition républicaine a tapé dernièrement du poing sur la table, exigeant par ailleurs une recomposition de la CENI.
Les membres de la CENI qui devaient organiser une conférence de presse pour évoquer de ce nouvel opérateur technique, ont brillé par leur absence au réceptif hôtelier où leur institution avait convié les médias.