Trois mois après la date habituelle de l’ouverture des classes, l’incertitude est encore d’actualité sur la possibilité d’une rentre scolaire cette année dans le pays. Aujourd’hui, des analyses convergent plutôt vers la possibilité d’une année blanche pour le pays qui est encore loin d’en finir avec l’épidémie d’ébola.
Aux différents ministères en charge de l’Education, aucune précision ne filtre pour l’heure. Personne ne s’aventure à prononcer avec précision sur la possibilité ou pas d’une prochaine ouverture des classes. Sur le plan épidémiologique, la rentrée scolaire et universitaire était conditionnée aux résultats du Plan de riposte accéléré contre Ebola. Les prévisions avaient indiqué une probable fin de l’épidémie en ce mois de décembre. Mais hélas ! Les chiffres disponibles sont encore loin d’être rassurants. Avec des nouveaux foyers d’ébola décelés dans les préfectures de Siguiri, Coyah, Faranah et Conakry, l’on peut dire sans risque d’erreur, que ’’ le rendez-vous d’espoir de décembre’’ est faussé.
L’épidémie étant encore dans le pays, les autorités ne s’aventureront donc pas à ouvrir les classes en faisant fi des recommandations des partenaires internationaux. Notamment l’OMS qui interdit tout grand regroupement en cette période d’épidémie. Selon les spécialistes, la fin d’une épidémie ne peut être déclarée que 42 jours après le dernier cas enregistré. En s’en tenant donc à ce principe, même le mois de janvier fait déjà partie de la période d’épidémie.
A l’allure où vont les choses, les autorités ne devraient pas tarder à déclarer l’Année blanche dans le pays, selon nos sources. A rappeler que les derniers chiffres officiels font état de 1233 décès des suites d’ébola en Guinée.
Faberto