Comment rouvrir les écoles sans mettre en danger la santé et la vie de milliers d’enfants, adolescents et jeunes guinéens? C’est toute l’équation que le gouvernement d’Alpha Condé se doit de résoudre dans les meilleurs délais. En attendant, le débat sur la question fait rage dans la cité.
Là dessus, chacun y va de son commentaire sans forcément proposer la meilleure réponse possible. Les uns plaident pour une réouverture immédiate des salles de classes et amphithéâtres avec tous les risques de contamination massive, les autres demandent plus de patience- le temps de négocier une rentrée scolaire et universitaire sécurisée- avec le spectre d’une année blanche.
La rédaction de votre quotidien guineetime n’a pas la prétention d’avoir la recette magique, elle exhorte par contre le gouvernement Saïd Fofana à travailler en intelligence avec les spécialistes de l’épidémie Ebola afin d’évaluer en toute lucidité et sérénité, sans distraction aucune encore moins d’improvisation, les conditions, toutes les conditions de sécurité de la reprise des classes avec emphase sur leur applicabilité.
En parallèle, le gouvernement à travers les ministères en charge de l’éducation doit rassurer par une communication responsable et permanente afin de ne laisser aucune chance à la rumeur de prospérer.
Pendant que cette dynamique se mène, il est tout aussi important que le gouvernement réfléchisse à une meilleure réponse en faveur de tous ceux et toutes celles dont les emplois ont été sérieusement éprouvés, menacés, affectés voir supprimés par l’effet Ebola. Dont le corps enseignant évoluant dans le privé qui ne sait même plus, faute de salaire, à quel espoir se fier, si ce n’est l’Etat. Qui a dit que « Diriger, c’est prévoir? ».
En attendant, Alpha Condé se trouve dans un vrai dilemme…!