La riposte à l’épidémie Ebola se casse la gueule au niveau de la réticence dans les communautés tant urbaines que rurales. Les derniers points saillants de la Coordination nationale de riposte à Ebola en font foi. Lisez ces cas….A Kouroussa, » Toujours introuvable le cas suspect de Sanguiana qui aurait quitté pour le Mali », note la coordination dans sa réunion du 6 décembre.
A Dabola, le « Déplacement d’un contact (infirmier stagaire) de Dabola sur Pita » semble une préoccupation d’autant plus qu’il est admis que ce sont les contacts qui deviennent par la suite des malades d’Ebola.
Cette réunion de la cellule de coordination regrette le « Refus catégorique de transfèrement de 10 cas suspects (05 sont contacts connus) au CTE Donka a cause de la réticence. »
A Siguiri, on note « l’Enterrement non sécurise d’un décès communautaire à Soumbrakoba dans la sous-préfecture de Doko » tandisqu’à Conakry, « la femme du présume infirmier décédé dont le corps a été déterré est devenue suspect et transférée au CTE Donka ».
A Macenta, on enregistre « Le Déplacement d’un contact de Macenta sur Kérouané non localisé encore » et encore, » 03 agents de santé infectés ce jour dont 01 Medecin » (Dabola), 01 laboratin (Coyah) et 01 infirmier de Dubreka ».
Source Coordination nationale de lutte contre Ebola