Une Éthiopienne a été décapitée mardi en Arabie saoudite. Elle avait auparavant été reconnue coupable du meurtre d’une fillette saoudienne, poignardée 30 fois dans son sommeil.
Khadija bent Mohamed Issa a été exécutée à Hafr al-Baten dans l’est du pays, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, diffusé par l’agence officielle SPA. L’Éthiopienne, qui était employée de maison selon des médias locaux, a été reconnu coupable du meurtre d’une fillette de trois ans, Aljazi bent Mohammed ben Fahd al Harbi, qu’elle aurait poignardée à trente reprises pendant son sommeil.
Elle avait pris la fuite avant d’être arrêtée et condamnée, selon l’agence, qui n’a pas donné d’indications sur les motifs de ce meurtre, qui pourraient être lié aux conditions de travail largement critiquées des employés de maison étrangers.
Meurtre, viol, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine de mort dans ce royaume ultraconservateur régi par une version rigoriste de la loi islamique. L’Éthiopienne est la 78e personne à être exécutée dans le royaume depuis le début de l’année, malgré les inquiétudes d’ONG sur le nombre croissant de décapitations, selon un décompte de l’AFP.
Avant elle, un Saoudien, Nasser Ben Amiq Ali al-Inzi, condamné à mort après avoir été reconnu coupable du trafic de grandes quantités d’amphétamine, avait notamment été décapité au sabre à Al-Jawf (nord).
(Avec AFP)