TOKYO (Reuters) – La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,50% lundi après s’être retournée dans l’après-midi à l’annonce par le ministère japonais de la Santé d’un cas suspect d’Ebola dans l’archipel.
L’indice Nikkei, qui avait ouvert sur une hausse de 0,54% dans le sillage de Wall Street vendredi soir et progressait encore de 0,18% à la mi-séance, a finalement cédé 89,12 points pour finir la journée à 17.729,84 points. Il a perdu jusqu’à 1,6% en cours de séance, l’avant-dernière de l’année.
L’indice s’est retourné lorsque le ministère de la Santé a annoncé qu’un trentenaire rentré le 23 décembre de Sierra Leone était peut-être porteur du virus Ebola.
Les résultats des analyses sont attendus mardi matin. Pour l’heure, le Japon ne compte aucun cas de contamination au virus qui a fait près de 7.600 morts depuis le début de l’année en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée et dans quatre autres pays.
Cette annonce du ministère de la Santé a en revanche profité à certaines valeurs susceptibles de bénéficier des efforts de lutte contre Ebola.
Le titre du fabricant de filtres à air Airtech Japan a bondi de 14,5% et celui d’Azearth Corp, spécialisé dans la confection de vêtements de protection, de 16%. Fujifilm Holdings, qui a dit en novembre s’attendre à obtenir d’ici la fin de l’année une autorisation pour l’utilisation de son médicament antigrippe Avigan contre Ebola, a gagné 0,4%.
Malgré la baisse de ce lundi, l’indice Nikkei devrait finir l’année sur un gain de quasiment 9% en raison de la faiblesse du yen et de la politique monétaire accommodante de la Banque centrale du Japon, qui contrebalancent les modestes résultats de l’économie japonaise.
L’indice Topix, plus large, a reculé de 2,83 points (0,2%) lundi à 1.424,67 points.